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Méditer pour ne plus avoir peur

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Oui, on trouve en chacun de nous une part de peur.

Cependant, nous ne sommes pas tous égaux face à elle : certains l’ont apprivoisée et s’en servent tandis qu’elle est paralysante pour d’autres.

Doit-on se débarrasser de ses peurs ou plutôt surmonter ses peurs ? La différence est gigantesque et je vous explique dans cet article la voie à suivre afin de dépasser la peur.

À l’issue de cet article, vous comprendrez l’importance de méditer pour ne plus avoir peur et pour faire d’elle une alliée.

De plus, vous saurez développer votre intelligence émotionnelle

1. Comprendre et apprivoiser sa peur

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Notre relation à la peur est bien ambiguë : tantôt on la rejette, tantôt on l’assume, parfois on l’utilise pour poser nos limites.

Dans tous les cas, on préférerait ne pas avoir à trop la montrer ! On préfère la cacher plutôt que de paraître faible.

Vous imaginez, montrer sa peur à l’heure du développement personnel, ce n’est pas dans l’air du temps.

Et pourtant elle existe belle et bien, tapie dans l’ombre de nos inconscients.

Elle est aussi la cause d’un grand paradoxe : ceux qui se montrent les plus forts cachent bien souvent une peur immense de paraître faibles.

Pour s’en sortir, acceptons et assumons cette composante de nos vies une bonne fois pour toutes : la peur fait partie intégrante de l’existence humaine, c’est un fait, alors regardons là en face.

La peur est polymorphe. Elle prend des formes différentes et s’adapte aux contextes de nos vies modernes, sous forme d’anxiété, d’inquiétudes et d’anticipations, d’ailleurs rarement fondées sur du réel.

Car aujourd’hui nos vies, nos processus vitaux sont rarement en jeu. Que faisons-nous de nos peurs ? Nous aimerions les combattre pour ne plus avoir à les vivre, mais avec cette approche nous faisons fausse route.

Être dans le combat, c’est être dans le rejet, dans la non acceptation de ce qui est.

Si tel est votre objectif, sachez que vous créez votre propre souffrance en tentant de rejeter une part de vous qui ne cherche qu’à s’exprimer.

Être fort, ce n’est pas vivre sans aucune peur, c’est accepter sa vulnérabilité.

Alors bien entendu, il est possible de dépasser ses peurs afin de vivre plus libre, sans se créer de barrières mentales, et c’est ce que nous verrons plus loin.

Mais, pour surmonter ses peurs, il faut en premier les comprendre, en avoir pleinement conscience.

Il est impossible de faire face à un obstacle sans connaître sa nature ni son ampleur. La première étape sera donc d’observer ses peurs.

Prenez un moment pour y réfléchir : quelles sont vos vraies peurs ? Prenez conscience qu’il y a deux sortes de peurs :

  • Les peurs “superficielles”, qui sont en surface et que nous pouvons nommer facilement,
  • Les peurs “profondes”, qui sont la face cachée de l’iceberg. 

Empreinte de notre ADN inconscient, les peurs profondes sont la résultante d’archétypes et prennent forment par nos interactions avec notre propre histoire, rencontres et divers refoulements.

Tandis que les peurs superficielles sont souvent les manifestions de ces peurs plus profondes.

Pour vous donner un exemple concret, imaginons que vous ayez peur que votre partenaire ne rencontre une personne “plus intéressante que vous”. Voilà la peur superficielle, que vous détectez sans problème.

Cependant, il se pourrait très bien que cette peur ne cache en réalité une peur profonde d’abandon dont vous n’avez pas conscience, par exemple.

Cette prise de conscience est un réel travail sur soi et peut même requérir l’aide d’un psychanalyste.

Cependant, il existe un outil à la portée de tous. Voyons pourquoi nous pouvons (et devrions) méditer pour ne plus avoir peur.

2. Méditer pour ne plus avoir peur | Retrouver la paix véritable

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Maintenant que vous saisissez la différence entre combattre et dépasser ses peurs, voyons pourquoi il est important de parvenir à s’en libérer.

Les peurs nous conditionnent. Elles apposent des filtres sur notre réalité dans l’optique de nous “protéger”.

Résultat ? Il est possible de percevoir le danger absolument partout, selon le réglage de nos propres filtres.

Pour reprendre l’exemple ci-dessus, votre peur de l’abandon pourrait avoir pour conséquence une méfiance extrême envers toutes les personnes que votre partenaire serait susceptible de trouver intéressantes.

Puisque l’histoire est créée par la pensée profonde de la personne qui a peur, elle est irréelle.

Elle n’existe tout simplement pas mais elle est pourtant hautement handicapante.

Cela peut mener loin : l’anxiété, lorsqu’elle est chronique, peut nous rendre physiquement malades.

La méditation est un excellent antidote à la peur. Puisque la peur est une projection malheureuse dans le futur qui prend racine dans le passé, la solution est d’apprendre à se recentrer dans l’ici et maintenant.

La pratique assidue de la méditation permet de démonter un à un les barreaux de la prison mentale qu’est la peur, puisqu’elle nous fait comprendre que seul le présent existe réellement. 

Tranquillement et au fil de votre pratique, vous sentirez un calme profond s’installer, laissant de moins en moins de place à l’inquiétude. L’emprise de la peur ne pourra tenir face à l’esprit de la méditation.

Je vous recommande donc de méditer pour ne plus avoir peur, mais comprenez que vous ne vous déferez pas totalement de cette émotion qui est inscrite en chacun d’entre nous.

Vous pourriez – et vous allez – la ressentir de nouveau, même après des années de pratique.

Cependant, elle aura pris une toute nouvelle forme et vous pourrez vous en servir comme d’un puissant outil.

Vous comprendrez alors qu’il s’agit d’une alerte vous avisant que vous n’allez pas dans la bonne direction.

Vous saurez alors vous ajuster en conséquence. Votre peur sera devenue une expression de votre intuition et non plus votre prison.

3. Se révéler au-delà de ses peurs

Pexels ian panelo 3375857

La peur est limitante, créatrice de barrières.

En tant qu’êtres humains, l’une des peurs communes les plus fortes est celle du rejet.

Nous avons peur de ne pas être reconnus par nos pairs. Ainsi, nous avons une propension à agir de manière à être acceptés par un groupe qui nous ressemble.

Mais voilà le danger : nous avons tous une définition propre et unique des critères d’une personne “acceptable”.

Nous l’avons créée en fonction de notre histoire et nous agissons en fonction de celle-ci, la plupart du temps inconsciemment.

Nous mettons donc en avant les caractéristiques de notre personnalité qui sont en accord avec ces croyances, en nous assurant de refréner la part de nous qui pourrait être trop “différente”.

C’est un peu comme si vous faisiez partie d’un beau troupeau de moutons blancs et que vous tentiez désespérément de cacher une touffe de poils noirs qui s’obstine à repousser, quoi que vous fassiez.

Cette touffe, c’est ce qui vous distingue des autres et vous en avez peur. Bien entendu, je fais exprès d’exagérer l’image, mais pas tant que ça…

Mais alors, que se passerait-il si vous assumiez votre touffe noire ? La peur vous dit que vous seriez rejeté, mais s’il s’avérait qu’en vous assumant, vous ouvriez la porte à d’autres pour le faire également ?

C’est exactement ce qui arrive la plupart du temps car cette peur partagée nous étouffe tous. Libérez-vous-en et exprimez votre unicité !

En nous coupant du moment présent, la peur nous éloigne de notre créativité. Pour être créatif, il faut être connecté à l’instant présent afin de s’en inspirer.

Pour créer, il faut parvenir à s’installer dans l’ici et maintenant pour que les idées se manifestent. Il faut parvenir à lâcher prise.

L’inquiétude nous éloigne de cet état et c’est par la méditation que l’on touche de nouveau à cette manière d’être.

Libéré d’hier et de demain, nous retrouvons la confiance d’avancer, planté dans la vie qui se déroule maintenant.

Alors, cela vous donne-t-il envie de méditer pour ne plus avoir peur ? Croyez-moi, si votre vie est empreinte de trop de peur, grâce à la pratique de la méditation il y aura un avant et un après.

Vous avez toute la force nécessaire en vous pour avancer en paix, saisissez-la ! Pour commencer à vous en délivrer, dites-moi : quelle est votre relation à la peur ? Répondez-moi en commentaires, et belles méditations à Vous !

Pour aller plus loin…

Vous pouvez approfondir cet article en apprenant à gérer vos émotions afin de gagner en paix intérieure. Pour vaincre vos peurs, vous pouvez vous aider de façon à augmenter votre motivation.

De même, une des plus grandes peurs de l’homme est celle de la mort. La méditation peut aussi vous aider à surmonter le deuil et la mort.

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4 Commentaires
  1. Pierre Rondeau

    Bonjour Christophe,

    Merci pour ton article, qui tombe à pique ! Je ne pouvais pas trouver un meilleur moment pour le lire que maintenant, car je suis en plein changement profond de mes habitudes et la méditation fait désormais partie de la première heure qui précède mon réveil.

    Pour être honnête, je mets en place la matinée miracle de Hal Elrod, car j’ai eu plusieurs recommandations pour son livre intitulé « Miracle Morning ». Et depuis que je l’ai découvert, j’ai pris conscience que beaucoup de personnes avaient la même philosophie de vie que moi.

    Je vais maintenant répondre à ta question sur ma relation avec la peur, et je conseille même à tout le monde de délivrer sa plus grande peur ainsi, même si cela nécessite du travail sur soi auparavant, faites-le quand même, de plus nous avons la chance d’être entre de bonnes mains ici même.

    Voici ma relation avec la peur de la réussite > Chez moi, elle se traduit généralement par des émotions très prenantes d’angoisse et d’anxiété. Cela peut se produire lorsque je fais du sport et que je n’arrive pas à respirer le grand air que je devrais pouvoir inspirer et expirer, ou bien même lors d’une séance de méditation. Plus précisément lors des moments où le silence est d’or.
    L’origine de cette peur est sans aucun doute la cause de mes croyances limitantes vis-à-vis de ma capacité à être heureux, j’ai tendance à me fixer des barrières, car j’ai peur d’abandonner les autres et de me faire passer pour un égoïste. Oui, cette peur est l’adversaire qui me freine le plus pour me changer, mais je suis audacieux et j’aimerais pouvoir m’en faire une amie.

    Comment pourrais-je, selon toi, devenir ami avec cette peur grâce à la méditation ?

    Bonnes méditations,

    Pierre

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Merci pour ton commentaire et ta franchise. Toutefois, les peurs que tu rencontres ne sont pas celles auxquelles tu penses. Si tu les avaient véritablement identifiées, tu n’aurais plus peur. Les peurs originelles sont toujours tapies dans l’ombre de nos inconscients et nous n’en voyons que leurs manifestations. Je peux te donner cependant un petit truc. Lorsque tu rencontres de la peur, observe tes symptômes et ne leur oppose aucune force. Laisse-les t’envahir sans résistance. Et d’eux-mêmes, ne rencontrant pas d’adversité, ils s’en iront comme ils sont apparus. Refuser de maîtriser te permettra de t’en sortit. Bonne journée à toi

      Réponse
  2. rossola Pascale

    Bonjour , la relation à la peur, m’est apparue clairement hier. J’ ai longtemps cru une peur de l’ abandon lier à cette peur de réussir. Hier, pour passé le temps pendant un vide grenier, en jouant à un jeu de société, j’ai constater que je perdais tjrs et ça m’allait bien, par contre je vendais bien , l’autre personne détestait perdre et n’a rien vendu. Comme pour la « rassurer  » je me devais de perdre. Dans ma vie ,je me suis rendu compte que j’étais entourée depuis mon enfance de « mauvais perdant » et comme par « loyauté » envers eux ,je me devais de leur être inferieur sous peine de leur terrible courroux. Aujourd’hui, j’ai encore beaucoup de difficulté avec cette  » fausse » compétition instaurée par ma mère » . J’ai encore pour croyances limitants « Ai je le droit de réussir ?  »
    Avec toute ma sincérité, merci.

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Bonjour Pascale,
      Eh oui. Je pense également que la petite scénette jouée durant le séminaire a dû t’aider à cheminer.
      Amitiés
      Christophe

      Réponse
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