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Qui est le premier Bouddha ? La vie et les enseignements du Bouddha Sakyamuni

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Qui était cet homme dont les figurines et statues au ventre arrondi semblent symboliser la paix profonde et l’harmonie ?

Bouddha est-il un mythe, ou a-t-il bien vécu parmi nous ? Tant de questions se posent encore sur ce personnage dont les enseignements continuent d’influencer, de guider et d’émerveiller des personnes de tous horizons, aux quatre coins de la planète.

Je vous propose un voyage entre histoire et légende, au 5ème siècle avant J.-C., entre le Népal et l’Inde.

Découvrez la vie, la quête et l’éveil d’un homme né prince, qui décida de quitter une vie de luxe pour vivre, comprendre et transmettre ses compréhensions sur la nature de la vie et de l’existence humaine.

Dans cet article, vous découvrirez :

  • D’où vient Bouddha, son histoire et le destin qui l’attendait,
  • La quête de Bouddha qui le mena jusqu’à l’éveil,
  • Les compréhensions et les enseignements de Bouddha,
  • Son cheminement, son influence et son choix d’aider les autres à se libérer de leurs souffrances,
  • Les grands thèmes et fondements du bouddhisme,
  • Plusieurs citations inspirantes de Bouddha,
  • La différence fondamentale entre Bouddha et Buddha !

 

1. Quelle est l’histoire de Bouddha ?

Pexels aleksandar pasaric 2070118

Notons que tous les récits concernant l’histoire de Bouddha sont issus d’une tradition orale. De ce fait, il est difficile de démêler légende et histoire.

Les dates du passage sur terre de Bouddha sont également approximatives. On ne sait pas exactement à quelle époque précise il vécut.

Jusqu’à présent, les chercheurs s’accordaient à dire que Bouddha avait vécu de 566 av. J.-C. à 486 av. J.-C.

Cependant, certaines recherches récentes indiquent qu’il serait né en 470 av. J.-C. et mort en 400 av. J.-C.

Voici donc l’histoire du Prince Siddhârta Gautama, le Bouddha historique.

 

a. La naissance du Prince Siddhârta Gautama : l’histoire d’une prémonition

Dans la petite ville de Kapilavastu, proche de la frontière actuelle entre l’Inde et le Népal, la mère de Siddhârta, la reine Mayadevi(ce nom signifie illusion), fit un jour un rêve étrange.

Elle rêva qu’un éléphant blanc à six trompes, descendant du paradis, la frappait au flanc. Le divin pachyderme lui précisa que l’enfant qu’elle venait de concevoir serait un être puissant et pur, car il descendait du Paradis de Toushita.

Le lendemain, à son réveil, elle était enceinte et portait en son sein celui que l’on appellera plus tard le Bouddha.

Lors d’un déplacement vers la maison de son père, enceinte de 10 mois seulement, elle souhaita s’arrêter dans le jardin Lumbini afin de se reposer. Alors, elle accoucha tandis qu’elle se tenait debout, la main droite reposant sur la branche d’un arbre.

La reine eut, à ce moment-là, une vision prémonitoire. Dans cette vision, elle entendit une musique céleste, au son de laquelle les Dieux Indra et Brahma l’accouchaient sans douleur sous une pluie de fleurs et accueillirent l’enfant comme un sage.

D’après la légende, ce dernier sortit du ventre maternel sans aucune souillure.

Il marcha dès sa naissance, il fit sept pas vers chacun des quatre points cardinaux, tandis qu’à chacun de ses pas fleurissaient des fleurs de lotus.

Il déclara alors : « Je marche au premier rang dans le monde. Je mettrai un terme à la naissance, à la vieillesse, à la maladie, à la mort… Ceci est en vérité ma dernière naissance et il n’y aura plus pour moi d’autre existence. »

La reine Maya, par les dieux jugée trop sacrée pour qu’aucun autre enfant naquit jamais d’elle, fut rappelée en leur paradis au bout de sept jours. Le prince fut donc élevé par sa tante, la sœur de sa défunte mère.

 

b. La prison dorée du Prince Siddhârta Gautama

Pexels vladimir maliutin 3915769

Lorsque l’enfant fut présenté au roi Shuddhodana, son père (de la caste des guerriers-aristocrates), celui-ci fut subjugué par sa beauté et sa vigueur. Il le prénomma alors Siddhârta (ce qui signifie Celui dont le but est accompli).

Comme le voulait la tradition, le roi fit venir un brahmane afin qu’il lui dévoile le futur du jeune prince.

Le devin, après avoir examiné attentivement l’enfant, déclara : « Certains signes montrent que ce garçon peut devenir soit un souverain, soit un saint pleinement illuminé. Toutefois, son influence bénéfique rayonnera dans les mille millions de mondes comme les rayons d’un soleil ».

Effrayé par cette prédiction, et afin qu’il s’écarte de la voie de la renonciation, le roi décida de ce fait de l’élever en guerrier dans l’enceinte du palais familial, en le préservant de toutes les difficultés et de toutes les souffrances.

Il espérait ainsi le détourner de la prophétie, en supposant que s’il ne connaissait rien du malheur, il n’aurait aucune velléité spirituelle.

Le roi alla même jusqu’à interdire à tous les serviteurs du palais de lui parler des malheurs existants à l’extérieur du palais. Toutes les personnes âgées, les malades, les personnes au physique disgracieux seraient chassées du Palais royal.

Le petit Prince ne connaîtra ni la maladie, ni la vieillesse, ni la souffrance, et encore moins la mort.

Les années passèrent et l’enfant grandit dans une prison dorée dans le luxe et l’abondance, élevé au milieu des garçons nobles de son âge qu’il surpassait en toutes disciplines.

Il reçut une éducation raffinée et étudia les sciences, les lettres, les langues. Il fut également initié aux arts de la guerre afin d’être prêt à succéder à son père.

Le plan du roi semblait fonctionner à merveille. Siddhârta se révéla même être un élève incroyablement doué. Il excellait dans tous les domaines, de la musique au maniement des armes en passant par la poésie et la peinture.

Le roi ne pouvait espérer mieux car il ne faisait nul doute que cet enfant-prodige serait son digne successeur et ferait un souverain exceptionnel.

Ainsi, jusqu’à l’âge de 29 ans, Siddhârta était entouré des plus belles femmes, se nourrissait des meilleurs repas et entendait les plus belles musiques.

Conformément aux souhaits de son père, il épousa la jeune et belle Yashodhara, fille d’un seigneur du voisinage dont il tomba amoureux dès le premier regard.

Il commença également à prendre part à la vie publique de la cour du roi. Signe du destin, les deux amoureux étaient nés le même jour. Tardivement marié, le jeune homme découvrit les plaisirs du corps et de la sensualité.

Ensemble, ils eurent un fils prénommé Rahula (qui signifie l’empêchement). Le roi exultait car il pensait avoir enfin réussi à contrecarrer la prédiction du devin. Il était convaincu qu’une belle épouse et des enfants écarteraient pour toujours l’âme de l’ascèse.

Mais cette naissance qui approchait ne changerait en rien le destin de Siddhârta.

 

c. La découverte de la réalité de l’existence humaine

Alors que l’ennui le gagnait, le prince Siddhârta s’échappa par trois fois du palais avec son fidèle serviteur Channa.

À l’extérieur du palais, il fit face à un monde qui le marqua profondément et dont il n’avait jamais soupçonné l’existence.

Fraîchement sorti du mensonge du palais, il prit contact avec la véritable nature de l’existence.

Lors de sa première visite à l’extérieur du palais, il rencontra un vieillard de 80 ans dont le corps était affreusement dégradé.

La seconde fois, il fut attiré par les cris d’un homme rongé par la peste. Puis, quelques minutes plus tard, il croisa un cortège funéraire qui menait un cadavre au bûcher dans les sanglots et les lamentations.

Siddhârta comprit soudainementce qu’était la souffrance et qu’elle était commune à toute l’humanité.

Il comprit alors que, même si sa condition princière le mettait à l’abri du besoin, rien ne le protégerait jamais de la vieillesse, de la maladie, de la mort, de la souffrance.

La troisième fois, il rencontra un ascète errant sans possession et mendiant sa nourriture. Il s’entretint longuement avec lui pour comprendre ses motivations.

Le vieil homme lui expliqua qu’il cherchait à se réaliser et à interrompre la roue du Dharma enchaînant successivement les vies pleines de souffrance.

Il lui fit entrevoir la première étape de l’affranchissement.

Cette nuit-là, le prince Siddhârta Gautama embrassa sa femme et son fils, se coupa la barbe, rasa sa longue chevelure et troqua ses riches atours pour la robe jaune des ascètes.

 

d. La quête de l’éveil et la découverte de la voie du milieu

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Siddhârta partit errer dans le nord de l’Inde à la recherche de sages afin d’étudier leurs doctrines. Il chercha longtemps, errant de secte en secte auprès des ermites ascètes, auprès de sages yogis, chez les prêtres brahmanes.

Séduit par les enseignements de Moksha, il resta 6 ans sur les rives de la rivière Niranjana dans le petit village de Uruvela, près de la cité de Gaya. Il s’y s’installa avec cinq hommes partageant la même quête de vérité.

Ensemble, ils cherchaient à atteindre l’éveil spirituel à travers une pratique extrême. Ils prônaient la privation totale de biens matériels, la pratique de la méditation 10 heures par jour, ne se nourrissaient que de quelques grains de riz par jour, ne parlaient jamais et ne dormaient que très peu.

Son corps s’affaiblissant de jour en jour, Siddhârta finit un jour par s’effondrer, malade et épuisé à l’extrême. Il comprit à ce moment que, trop faible, il n’arrivait pas à méditer correctement.Il comprit qu’aucune de ses précédentes expériences ne le mèneraient à l’éveil.

Une jeune villageoise nommée Sujata prit soin de lui, le nourrissant de lait et de riz afin de rétablir sa santé.

Il retrouva progressivement la santé et cessa cette pratique extrême. Ses cinq compagnons le délaissèrent. Ils interprétèrent ce changement de philosophie comme un abandon, une défaite.

Après ces six années de mortification, Siddhârta comprit que l’ascétisme extrême ne fonctionnait pas et, qu’en toutes choses, l’équilibre était important.

C’est à ce moment-là qu’il élabora sa théorie de la voie du milieu. En effet, il considérait que l’équilibre portant davantage sur une renonciation intérieure plutôt qu’extérieure serait plus enrichissante.

Sans savoir pourquoi, alors que la nuit tombait, il s’arrêta devant un figuier sous lequel il s’assit après en avoir fait sept fois le tour. Il décida d’y rester jusqu’à trouver une solution à la souffrance et atteindre l’éveil.

Il entra alors dans une profonde méditation. Cet arbre où Bouddha atteint l’illumination, situé à Bodhgaya en Inde, est de nos jours connu sous le nom de l’arbre de la Bodhi ou l’arbre de l’Éveil.

 

e. L’atteinte de l’éveil et l’enseignement de la voie

Une longue et douloureuse bataille avec le Dieu Mara (démon de la mort et haute divinité) tourmenta Siddhârta.

Mara tenta, en vain, d’interrompre la méditation de Siddhârta en lançant contre lui des hordes de démons effrayants. Quatre semaines passèrent où, sans quitter son siège d’herbes sous le figuier, Bouddha parcourut le monde.

Mara décida alors d’envoyer ses trois plus jolies filles afin de le séduire (Concupiscence, Inquiétude et Volupté). Un seul regard de Bouddha flétrit leur beauté en une seconde.

Encore perdant, le Dieu Mara décida d’utiliser sa dernière carte en montrant à Bouddha l’immensité de la tâche qu’il s’apprêtait à affronter, et en lui proposant de monter au Nirvana sans retourner voir les hommes. Mara lui proposa la facilité.

À ce moment-là, Bouddha chancela. Il hésita car sa peur était que les hommes ne comprennent pas son message. Mais l’amour inconditionnel qu’il portait aux hommes et sa grande générosité le convainquirent de devenir Bouddha sur terre, jusqu’à ce que tous soient sauvés et trouvent l’éveil.

Lorsque la mousson d’été arriva, Bouddha était toujours en méditation.

Alors, Mucilinda, le roi-serpent des Nagas, surplomba Bouddha de ses sept têtes afin de le protéger de la tempête. Lorsque la pluie cessa, il se transforma en jeune homme adorant Bouddha.

Siddhârta, devenu alors Bouddha, se rendit à la cité de Sarnath et commença à expliquer ce qu’il nommait « la voie du milieu ». Cette théorie consistait à s’éloigner des extrêmes.

Après avoir décidé de prêcher sa doctrine (le Dharma, en sanskrit), Bouddha rencontra à Bénarès, au « Parc des Gazelles », ses cinq anciens compagnons. Il leur enseigna les Quatre Nobles Vérités.

Ce premier enseignement est appelé « la mise en mouvement de la Roue du Dharma ». Surpris par ses connaissances, sa sincérité et sa sagesse, ceux-ci décidèrent de suivre l’enseignement du Bouddha. Chacune de ses paroles les emplissait de bonheur.

Accompagné de ses disciples, Bouddha voyagea alors durant près de 45 ans dans les vallées du Gange afin d’y enseigner sa philosophie et d’y trouver des disciples. Tout le monde y était admis, sans aucune discrimination de caste ni de sexe.

De plus en plus de disciples le rejoignirent pour suivre ses enseignements. Il fonda alors une Sangha (communauté de moines et de nonnes) pour poursuivre son enseignement. Plus tard, sa femme, son fils et son cousin Ananda rejoignirent également la Sangha.

 

f. La mort de Bouddha

Eddy billard ph94liue fe unsplash

À 80 ans, rendu malade par de la nourriture avariée, Siddhârta se rendit à Kushinagar. Il s’allongea sur le flanc droit pour prendre un peu de repos sous un bosquet.

Les arbres se mirent à fleurir et répandirent leurs pétales sur le sage. Il dit à Ananda, son cousin, fidèle disciple et assistant : « Je suis vieux et mon voyage s’approche de la fin. Mon corps est comme une charrette délabrée maintenue par quelques courroies de cuir. ».

Après être passé par plusieurs états de méditation, il mourut comme un homme parmi les hommes et atteint le Parinirvana : la cessation des perceptions et de la sensation.

 

2. Quels sont les enseignements du bouddhisme, la philosophie de Bouddha ?

Bouddha n’était qu’un mortel, un simple être humain ayant réussi à atteindre l’éveil seul.

Il se positionnait en enseignant et prônait la non-violence, contrairement aux religions de l’époque.

Ses disciples ne le considéraient pas comme un dieu, mais comme un guide les menant sur le chemin de l’éveil.

Les enseignements du Bouddha se répandirent après sa mort et plusieurs monastères furent construits dans les grandes villes le long du Gange.

Il est important de noter que, même si la philosophie du Bouddha gagne en importance et en pratique, celle-ci reste davantage apparentée à un mode de vie qu’à une religion en soi.

Fondateur de la philosophie bouddhiste, il est appelé Bouddha Sakyamuni. « Sakya » étant le nom de la famille royale dans laquelle il est né, et « Muni » signifiant « celui qui est capable ».

 

a. Les trois principes majeurs du bouddhisme

Les trois grands principes ou “lois” du bouddhisme sont les suivants :

1/ Ne jamais rester ignorant

2/ Ne pas haïr les autres

3/ Rejeter la colère

 

b. Les Quatre Nobles Vérités

Au moment de son éveil, Bouddha prit conscience de grands principes fondateurs de la réalité humaine. Il les nomma les Quatre Nobles Vérités. Les voici :

1/ La vie est souffrance

2/ L’origine de la souffrance est l’attachement

3/ La cessation de la souffrance est réalisable

4/ Le chemin vers la cessation de la souffrance

 

c. L’octuple sentier

Bouddha précisa qu’en suivant la voie de l’octuple sentier, ses disciples parviendraient à mettre un terme définitif à leurs souffrances.

 

Voilà les 8 principes fondamentaux de l’octuple sentier :

1/ La vision juste : comprendre intellectuellement et voir dans nos vies la vacuité de toute chose

2/ La pensée juste : c’est une pensée libre, non conditionnée, absente de jalousie, de haine, de colère ou d’avidité

3/ La parole juste : ne pas mentir, ne pas calomnier, ne pas proférer de paroles haineuses, injurieuses ou grossières, ne pas parler de manière futile

4/ L’action juste : agir dans le respect des autres et de soi-même

5/ Les moyens d’existence justes : gagner sa vie avec droiture sans créer de souffrances à autrui ni aux animaux

6/ L’effort juste : faire l’effort de travailler sur soi-même

7/ La conscience juste : être pleinement présent, ne pas juger, ne pas catégoriser, ne pas s’attacher à ses propres opinions

8/ La méditation juste : pratiquer la méditation (zazen) est fondamental sur la voie de libération de la souffrance.

 

Cette voie, nommée l’octuple sentier, se caractérise entre autres par :

  • L’absence d’ignorance,
  • L’absence de colère,
  • L’absence d’avidité,
  • Le retour permanent à l’instant présent,
  • Le détachement face aux pensées,
  • L’abandon de la conscience personnelle.

 

d. La voie du milieu

Comme nous l’avons vu plus tôt, Bouddha enseigna un mode de vie préconisant de s’éloigner des extrêmes.

Il expliqua que la vie matérielle et la vie spirituelle sont toutes deux nécessaires et indissociables.

 

3. Citations de Bouddha : les paroles d’un grand sage

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Lorsque Bouddha s’éveilla, il dit :

« Il y a un lieu qui n’est ni la terre, ni l’eau, ni le feu, ni l’air… qui n’est pas ce monde ou un autre monde, ni le soleil ou la lune, qui ne va et vient, endurant naissance ou mort. C’est l’absolu fin de toutes souffrances. »

« Répondre aux exigences de la vie n’est pas condamnable »

« Garder le corps en bonne santé est un devoir, autrement nous ne serons pas capables d’allumer la lampe de la sagesse et de garder notre esprit ferme. »

« Tout ce qui est créé est sujet au déclin et à la mort. Tout est transitoire. Travaillez pour votre libération avec diligence. »    

« À la naissance, personne ne porte aucun signe qui distingue le noble de celui qui ne l’est pas. »

Bouddha affirmait que la destinée de l’homme dépend de lui-même, de ses pensées, de ses paroles et de ses actes.

L’homme est pleinement responsable de son bonheur, comme de son malheur.

« Il faut comprendre avant de croire. Vous ne devez pas croire d’emblée ce que je vous dis ni ce que les autres disent. Ne croyez pas parce que tel maître l’a dit. Ne croyez que si vous estimez que c’est conforme à la logique et à la vérité et utile à vous comme aux autres, dans le présent comme dans le futur. »

« Soyez vous-même votre propre lumière, votre propre maître. »

« Nous sommes tous égaux, chacun porte en lui la possibilité de devenir bouddha, personne ne peut se prétendre supérieur aux autres. »

 

4. Quelques définitions essentielles

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Il est important de dissocier Buddha et Bouddha, qui ne sont pas des synonymes.

Buddha : est l’état d’une personne lorsqu’elle parvient à l’éveil (on devient alors Boddhi). Des milliers de personnes le sont, aux quatre coins du monde.

Bouddha : désigne le prince Siddhârta Gautama, devenu Sakyamuni, qui a fondé le bouddhisme.

Bodhisattva : celui qui est promis à l’éveil.

Voilà, mes chères lectrices et chers lecteurs, l’histoire du grand Bouddha historique. Intrigante, étonnante, fascinante… Quels que soient les adjectifs qu’on lui attribue, ce sur quoi nous pouvons nous accorder, je crois, est que son histoire et sa détermination sont profondément inspirantes.

Et ce qu’il faut en retenir, surtout, c’est que chacun d’entre nous possède, en lui, la même lumière que Bouddha. Et si nous commençions par prendre le temps de méditer un peu chaque jour ?

 

Sur ce, je vous dis à très bientôt et au plaisir de vous retrouver sur le blog et derrière les portes de l’Académie Tangram pour apprendre à méditer.

Christophe

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2 Commentaires
  1. Françoise

    Très instructif pour une novice ; suscite la curiosité , l’intérêt et amène à se questionner sur l’application que la philosophie zen peut avoir dans notre monde actuel

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Par la pratique de la méditation, nos échanges avec le monde actuel sont plus sereins. Chaque jour un peu plus…

      Réponse
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