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Assumer qui on est, c’est vivre pleinement !

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Comment assumer qui on est ? Assumer ses choix, ses décisions et sa façon d’être auprès de ses différents cercles sociaux, (famille, amis, collègues et inconnus) semble pour certains d’entre nous constituer un acte courageux et difficile.

Pourtant, c’est bien la seule manière de vivre libre et heureux !

Assumer qui on est, dans le respect des autres et la bienveillance, n’est pas synonyme d’égoïsme ou de vantardise, bien au contraire, c’est accepter de se montrer tel que nous sommes, c’est accepter que la confiance et l’amour pour soi soient les maître-mots de notre existence.

Vous sentez-vous prêts à dire “je m’assume”, sans vous inquiéter de ce que les autres en penseront ?

Découvrez en 4 conseils le moyen d’y arriver :

1. Prendre de vraies décisions

Pexels chris f 1644858

Si l’on regarde la définition du verbe “assumer”, on trouve : “prendre sur soi, accepter les conséquences”.

Accepter les conséquences de ce que l’on est, c’est accepter que chacun de nos choix et de nos décisions nous incombe totalement.

En deux mots, c’est devenir totalement responsable.

Avouons-le : ce n’est pas toujours facile. Il est bien rassurant d’avoir une excuse sous la main lorsque nos choix ne se révèlent pas être les meilleurs !

Pourtant, mener sa vie de cette manière manque de solidité et d’assurance, vous ne trouvez pas ?

Combien de fois nous justifions nous avec cette phrase toute faite pour la circonstance : « ce n’est pas ma faute ».

Combien de fois utilisez-vous le fameux « oui mais » qui vous dédouane à moitié de vos erreurs.

Décider et assumer, c’est prendre en main sa vie. À l’inverse, rester indécis, c’est vivre avec la peur de ne pas faire le  bon choix ou de ne pas emprunter le bon chemin.

« Pour en finir une bonne fois pour toutes avec l’indécision, il est important de comprendre que le chemin qui n’est pas emprunté n’existe tout simplement pas dès le moment que l’on choisit».

Lorsque nous prenons une décision, nous devons du même coup abandonner jusqu’à l’idée même des autres possibilités afin de se consacrer totalement à ce que nous avons décidé.

Vous devez comprendre que  :

« Décider c’est faire le deuil des autres possibilités envisagées et comprendre qu’il n’existe pas de bons ou de mauvais choix mais simplement une direction à prendre et dans laquelle vous allez devoir vous investir ».

2. Apprendre à dire non

Isaiah rustad hbabozyh0yi unsplash

Savoir dire non, ce n’est pas se fermer à tout, au contraire. Savoir dire non, c’est aussi apprendre à dire oui à ce qui nous correspond vraiment et refuser le choix systématique de la sécurité et de la raison à tout prix.

Dans cette posture d’ouverture, on sait envisager les opportunités, les propositions et les demandes qui nous sont faites tout en restant connecté à notre intuition.

Prenons un exemple pour illustrer ce point :

Votre patron vous propose de travailler sur un projet d’envergure. Il vous offre une promotion si vous menez ce projet à terme avec succès.

Malheureusement, ledit projet va à l’encontre de vos valeurs fondamentales et vous ne pouvez pas accepter l’offre sans y réfléchir auparavant.

Vous n’en dormez plus la nuit car vous vous sentez très mal à l’aise avec le projet qui vous est proposé.

En parallèle, votre conjoint.e vous pousse à accepter : cela fait si longtemps que vous attendiez ce genre d’opportunité.

De plus, vous avez vraiment besoin de l’augmentation de salaire que l’on vous propose si vous acceptez la promotion. Que décidez-vous ?

Si le choix semble difficile, en réalité il ne l’est pas. Votre intuition vous dit clairement que cette opportunité n’est pas pour vous.

Votre mental, lui, vous pousse à accepter car il a peur de la projection qu’il fait dans le futur – il a peur des potentielles conséquences d’un refus –  il puise donc sa peur dans une illusion.

En agissant selon les suggestions de votre ego – la peur – vous vous fermez à une vie véritable et à l’acceptation de votre identité réelle.

Lorsque votre “vous” véritable vous dit de refuser une offre, vous devez apprendre à l’écouter.

C’est en pratiquant la méditation que vous permettrez à votre intuition de faire partie intégrante de votre chemin.

Petit à petit, vous ferez place au courage de dire non à ce que vous savez ne pas être bon pour vous.

Et vous verrez : plus vous assumerez ce que vous êtes et désirez réellement, plus votre chemin se dessinera avec clarté.

3. Se défaire du regard des autres

Pexels dani hart 3719037

Le regard des autres vous importe-t-il ? Lorsque nous n’assumons pas entièrement ce que nous sommes, le regard des autres est très important.

Nous désirons obtenir leur aval  car notre confiance en nous est faible.

Nous nous estimons à travers ce que les autres semblent penser de nous. Si le verbe “sembler” est important ici, c’est parce que nous croyons savoir ce que les autres pensent de nous alors que nous-même n’en savons rien.

C’est l’éternel besoin d’amour pour exister qui est en œuvre. La confiance en nous se nourrit de cet amour que nous recherchons à l’extérieur.

Le danger c’est d’exister pour et à travers les autres et de diriger notre vie en fonction du désir d’une société modèle et toute puissante.

Le prix à payer sera bien évidemment la domination de notre véritable nature au profit d’une soi-disant norme.

La norme, qui je le rappelle, n’est pas la vérité mais la tendance du moment partagé par le plus grand nombre . Finalement, avec le recul, on s’aperçoit qu’ils ont souvent eu tort.

Mais voilà, en réalité, ce qu’une autre personne pense de vous n’a rien à voir avec vous. C’est évident, car chacun regarde le monde à travers ses propres lunettes, ses propres filtres et sa propre histoire.

Chacun analyse donc les éléments qu’il perçoit d’une personne en fonction de ce qu’il a vécu lui-même.

Utilisons un autre exemple ici : imaginons que vous pratiquiez l’ironie. Au bureau, vous ressentez que l’une de vos collègues ne vous apprécie guère.

Lorsqu’elle vous croise, elle vous évite alors qu’elle semble s’entendre avec tous vos autres collègues. Pour tenter de briser la glace, vous l’approchez souvent avec votre humour habituel : ironique.

Ce que vous ne savez pas, c’est que cette personne a une relation difficile avec son père qui utilise l’ironie pour la dévaloriser depuis qu’elle est enfant.

Elle est donc systématiquement mal à l’aise lorsqu’une personne utilise, un peu trop souvent à son goût, cette forme d’humour .

Comprenez-vous à travers cet exemple que le regard des autres n’a, en réalité, rien à voir avec vous. Pour se détacher vraiment du regard d’autrui, la seule voie est le développement de la confiance en soi.

Ici encore, la méditation est un outil précieux pour s’accepter pleinement et assumer qui on est, pas à pas.

Au passage , l’ironie tant en vogue aujourd’hui dans nos médias est une forme d’humour qui prend les autres pour cible et les tourne souvent en ridicule. C’est la norme médiatique qui donne l’impression d’une intelligence supérieure mais qui n’est que le reflet d’une agressivité à peine dissimulée et politiquement correcte.

Une personne qui médite prendra du recul par rapport au regard des autres mais également modifiera son rapport à l’autre pour vivre en harmonie.

Même si cela peut paraître paradoxal, se défaire de ce que pensent les autres, améliore son rapport aux autres.

Vous construisez une attitude en harmonie avec les personnes que vous côtoyez, pas pour y quémander de la considération ou de l’amour, mais simplement parce que vous êtes dans la construction d’un rapport sincère et harmonieux empli de compassion.

4. Incarner l’impermanence

Chris lawton 5ihz5whosqe unsplash

Pour terminer cet article, je vous propose de revenir sur une notion indissociable de la méditation et de l’existence même : l’impermanence.

Qu’on le veuille ou non, chacun de nous incarne l’impermanence puisque c’est le propre de la vie.

À chaque instant, nous changeons. Nous ne pouvons échapper à ce mouvement permanent. Pour vivre heureux, il est essentiel d’accepter ce mouvement, plutôt que de lui résister.

Accepter le changement c’est, entre autres, accepter de changer d’opinion. C’est accepter que rien n’est figé et ne pas avoir peur d’incarner cette façon d’être face à ceux qui nous entourent.

Par exemple, nous avons souvent tendance à nous limiter dans nos liens familiaux car nous voulons correspondre à une image que nous avons développée depuis l’enfance avec nos proches.

Pour beaucoup de monde, cette façon de se comporter est rassurante : les autres pensent savoir qui nous sommes et nous avons appris, depuis l’enfance, à répondre à cette image.

Ce comportement est en fait une prison dans laquelle nous nous enfermons de manière consentante et qui finira, tôt ou tard, par nous étouffer.

Car il est contraire à notre réalité : nous ne pouvons pas demeurer la même personne à toutes les étapes de notre vie.

Nous devons donc apprendre à nous assumer et à incarner le changement, même auprès de ceux que cela pourrait – éventuellement – déboussoler.

Contrairement à ce que nous pensons, plus nos changements sont assumés, mieux ils sont acceptés.

De plus, en nous donnant la permission de changer, nous ouvrons aussi la porte aux autres pour assumer leur propre impermanence à leur tour.

Assumer ce que nous sommes, est donc la seule voie pour vivre une vie qui nous appartient vraiment afin d’avoir totalement confiance en soi.

Cela passe également par le fait d’accepter ses dires et accepter son passé. La pratique de la méditation vous aidera à incarner votre véritable nature et à développer votre potentiel.

Si vous aimez mes articles (ou avez des avis différents) et souhaitez que je continue à vous  les offrir, n’hésitez pas à les commenter. L’échange est le socle de l’enrichissement mutuel.

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6 Commentaires
  1. Menager

    Merci Christophe pour cet article fluide , me viens à l esprit une chose : je pense que le 2ème cerveau c est a dire le  » ventre  » joue 1 rôle également dans nos prises de décisions et les choix que nous avons à faire pour être au plus près de nous même et de nos aspirations profondes …Me tromperai je ?

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Le corps et le cœur ne sont pas des entités séparées. Elles sont interdépendantes. Lorsque nous nous engageons dans l’un de nos choix, c’est l’entièreté de notre être qui en est la cause.

      Réponse
      • Mezeix

        Merci pour ces renseignements, article passionnant.

        Réponse
  2. Salerno

    Très interessant.
    Quels exercices de meditation conseillez vous pour travailler dessus?
    Cordialement
    Bruno Salerno

    Réponse
    • Christophe Lorreyte

      Eh bien Bruno, c’est tout l’objet des formations de l’Académie Tangram. Vous trouverez la réponse sur mon site.
      Bien à vous

      Réponse
  3. Alexia

    Ma vie est en plein tournant, je ressens actuellement ce besoin urgent de m’extraire de cette prison mentale et comportementale. Dernière d’une famille nombreuse, j’ai porté les attentes de cette famille conservatrice sur les épaules toute ma vie . À 33 ans, je choisis la liberté.
    Votre article me donne une force incroyable et une nouvelle clé pour assumer de vivre MA PROPRE vie : la méditation. MERCI

    Réponse
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